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 Euro 2004
Aujourd'hui
Les Grecs sont tombés sur la tête!

Portugal-Grèce 0-1. L'équipe nationale grecque provoque le délire dans les rues d'Athènes

La Grèce était en folie au coup de sifflet final marquant la victoire de son équipe sur le Portugal en finale de l'Euro 2004, la première de son histoire à un tel niveau de compétition. A Athènes, une explosion de joie a retenti dans toute la ville. Sur la place de la mairie où un écran géant avait été érigé, quelque 2.000 personnes ont sauté en l'air en criant leur bonheur.

Une nouvelle ovation a salué le moment où le capitaine de l'équipe grecque, Theodoris Zagorakis, a soulevé la Coupe Henri-Delaunay. «Lève-là, lève-là (la Coupe), je ne peux pas attendre », chantaient des dizaines de jeunes sur l'air d'un tube grec lancé après la demi-finale contre les Tchèques, et devenu l'hymne des supporteurs grecs.

Dès les premières minutes suivant la fin du match, des dizaines de voitures circulaient dans le centre de la capitale, avertisseurs bloqués, le drapeau grec au vent, se rendant vers la place Omonia, au centre ville, lieu traditionnel des festivités sportives. Un feu d'artifice était tiré du haut de la colline du Lycabette qui domine Athènes tandis que les cloches des églises sonnaient à toute volée. Le but vainqueur d'Angelos Charisteas avait déjà été accueilli par des cris et un concert de klaxons et de sirènes tandis que des feux d'artifice et des pétards éclataient.

Rapidement, des dizaines de milliers de personnes déambulaient le drapeau à la main dans les avenues centrales et remplissaient les places pour chanter et danser. «La Grèce est la meilleure, maintenant donnez-nous le Brésil », scandaient un groupe de jeunes supporteurs drapés du drapeau national, dans une avenue du centre-ville. «On a gagné, c'est une grande victoire et une grande publicité pour le pays avant les jeux Olympiques (13-29 août) », assurait Nikos Kavallinéas, un comptable de 44 ans. «Les Grecs peuvent se réjouir et regarder les autres Européens les yeux dans les yeux, sans complexe », a-t-il ajouté.

A Héraklion, en Crète (sud), dans le stade où ils avaient assisté à une réunion internationale d'athlétisme, les spectateurs ont suivi le match sur un écran géant et sont descendus sur la piste saluer la victoire par un cri hallucinant. Certains sautaient sur le matelas de réception du saut à la perche pendant que d'autres s'embrassaient et que des feux d'artifice explosaient tout autour.

A Salonique, la grande métropole du nord, les habitants se sont rassemblés près de la Tour Blanche sur le bord de mer, tandis que les navires faisaient hurler leurs sirènes. A Patras, le grand port à l'ouest du pays, des milliers de personnes de tout âge tenant des centaines de drapeaux se sont réunis dans le centre ville en scandant «Hellas, Hellas » (Grèce, Grèce).

Les chaînes TV retransmettaient des scènes de liesse populaire dans toutes les autres grandes villes de province, à Kozani (nord-ouest), à Rhodes (Dodécanèse, sud-est), Volos (centre), Kavala (nord-est), Xanthi (nord). Après avoir adressé «un grand bravo » aux membres de l'équipe grecque, le Premier ministre Costas Caramanlis qui se trouvait à Lisbonne, a affirmé à la télévision nationale que «la victoire était le meilleur passeport pour les prochains jeux Olympiques » qui se dérouleront du 13 au 29 août à Athènes.

L'équipe grecque doit être reçue triomphalement lundi soir dans le stade panathénaïque au centre de la capitale où se sont tenus les premiers Jeux modernes en 1896.

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