BRAGA Les perspectives n'étaient pas les mêmes pour les deux équipes au début de la rencontre. Les Danois restaient sur une très sortie face à des Italiens tristounets alors que les Bulgares s'étaient pris une claque dont on se demandait si elle ne les feraient pas encore un peu bourdonner l'oreille quatre jours après.

L'équipe de Morten Olsen pris l'ensemble de la première période à son compte avec de nombreuses occasions de Sand, Joergensen ou encore Tomasson. Côté bulgare, seul Hristov et Jankovic profitèrent d'un moment d'égarement de la défense viking et du portier Sorensen. Lourd, peu imaginatif, imprécis, maladroit: tel était le jeu bulgare en ce début de partie.

Honnêtement, en tant que spectateur extérieur et supporter des Diables, on se demande vraiment comment cette équipe est venue gagner 0-2 à Bruxelles. Mais, bon, c'était il y a près de deux ans. En fin de première période, Tomasson trouva la faille pour ouvrir le score. A ce moment du matche, Markov devait se demander à quel saint se vouer pour sortir son équipe de cette état apathique.

Les coups de sifflets provenant des tribunes lors du premier quart d'heure de la seconde période étaient totalement mérités. Les Danois, sans doute par souci d'imitation, se replièrent dans un faux rythme totalement énervant pour l'assistance. Et dangereux qui plus est avec des Bulgares dont on connaît les individualités susceptibles de faire la différence.

La fin de rencontre ressembla plus à des combats de rue qu'en un matche de football avec l'exclusion pour discussion du capitaine bulgare Stilian Petrov. De toute façon, à cinq minutes du terme, la partie était déjà perdue pour les Bulgares qui joueront don leur troisième rencontre pour du beurre. Le dernier but de Groenkjaer, symbolique pour lui après son récent deuil, ne changera rien à la physionomie de la partie.

Dans ce groupe B, l'Italie a plutôt intérêt à bien négocier le virage suédois qui l'attend...



L.Dp